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L'HISTOIRE DU CLAIR DE LUNE

Une bande de potes
En avril 1979, une bande de « potes » originaires de Colmar et de sa région décide de créer une fanfare, sans instruments ni aucune notion de solfège.

Fernand Bally, l’un des membres de l’orchestre se souvient : « Un copain revenant de ses études à Paris où il jouait du banjo dans la fanfare jazz de l'école Boule eu envie de poursuivre l'expérience. De plus, nous avons appris que la clique de Wihr-en-Plaine cessait son activité. Ils ont prêté les instruments. C'est ainsi qu'est né le « Le clair de lune».

On est dix-sept musiciens aujourd'hui dans la troupe dont une dizaine présents depuis l'origine. S'ajoutent quelques techniciens, une habilleuse, une responsable de la vente des spectacles ».

 


Tout à apprendre
Pour l’essentiel, les copains n’étaient pas musiciens. Il a fallu tout apprendre. Au début, ils se retrouvaient dans une cave. Les notes étaient inscrites sur un tableau avec en regard le dessin des pistons sur lesquels il fallait appuyer. Certains ont longtemps joué avec des partitions où les notes étaient écrites en toutes lettres sur les partitions.
Lorsque de vrais musiciens se joignaient au groupe lors de «boeufs», ils tombaient à la renverse en voyant ces partitions...

Trois mois après les débuts, les apprentis musiciens se produisaient lors d’une fête de rue à Colmar et le succès était au rendez-vous. «Nous voulions trouver le moyen le plus simple pour faire de la musique», explique Jean-Christophe Schreiber, l'un des membres fondateurs du groupe et toujours président. « D'abord trouver les instruments, apprendre à en jouer et chercher des méthodes pour y arriver.

 


La bonne humeur
Depuis sa première répétition en 1979, Le Clair de Lune entretient l'engouement du public alsacien pour les grands spectacles musicaux et humoristiques en s'inspirant du Grand Orchestre du Splendid, des Escrocs ou encore d'Eddy Mitchell... Les musiciens offrent des moments de partage : partage des éclats de rire, partage de la très bonne humeur, partage de la musique qui déménage, partage des bénéfices des soirées au profit de leur association.

Au début, c'était du flonflon amélioré tiré vers le jazz. Depuis une vingtaine d'années, Raymond Halbeisen, musicien professionnel, notamment membre de l’ORJA (orchestre régional de jazz) est le chef. Il trouve là des bouffées d’oxygène comme des suppléments à son métier et fait progresser le groupe. Chacun amène quelque chose sur scène. Chacun a sa valeur. Le chant prend de l’importance.

 


La convivialité
Ce qui prime dans la formation c'est la camaraderie, la convivialité. La convivialité entre tous et avec le public. La formation se retrouve tous les lundis pour les répétitions, tous les samedis pour le café, tous les étés pour des vacances. Jean-Christophe Schreiber raconte : « On choisit un endroit, on fait la manche, on prend l'argent pour payer les frais. Si l'un d'entre nous est découragé ou lassé pour diverses raisons, les autres sont là, l'encouragent, et c'est reparti ».

 


L'avenir
L'orchestre a grandi. La qualité musicale est au rendez-vous. Les concerts renouvelés tous les deux ans se déroulent dans des salles de spectacles, les partitions sont de plus en plus pointues ainsi que la mise en scène.
Et le public est toujours présent, prêt à rire avec ces "collégiens" qui ne se prennent toujours pas au sérieux, en tous cas "pas avant le quarantième anniversaire ». Celui-ci approche à grands pas puisqu’il sera célébré en 2019… Un grand cru sans aucun doute. Pensez à réserver vos places !

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